Formation Comprendre et rééduquer la sportive

Maîtrisez toutes les spécificités du corps de la femme sportive de haut niveau ou de loisirs, de la petite enfance au grand âge.

Informations
Durée totale : 2 jours
Lieux d'enseignement : Toulouse
Tarif : 495 €
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Important : le délai d’inscription est fixé à 8 jours avant le début de la formation

Par qui ?

C’est en s’occupant d’une équipe féminine professionnelle de volley et de ses patientes que Laureline TEMIME, kinésithérapeute du sport spécialisée en obstétrique, a pris conscience du manque d’information des femmes sur leur propre corps et du défaut de prise en charge par un staff essentiellement masculin dans le milieu du sport.

Elle souhaite depuis informer et former pour que les femmes  puisse bénéficier d’un accompagnement spécifique et scientifique tout au long de leurs vies.

Photo formateur/formatrice

La physiologie de la femme et ses spécificités

L’anatomie féminine diffère de celle de l’homme, c’est une évidence qui se voit à l’œil nu. Pour ce qui est de la physiologie, c’est moins évident. Pourtant, la physiologie de la femme étant autre que la physiologie masculine, il est important pour les kinés d’en tenir compte.

Le cycle ovarien

Aujourd’hui encore, très peu d’études ont été réalisées sur les performances des femmes dans le sport. C’est évidemment très dommageable car la réponse apportée par l’organisme féminin à la sollicitation sportive possède ses spécificités. Celles-ci sont notamment dues au fonctionnement du système de reproduction présent dans l’anatomie de la femme. Les hormones ovariennes (œstrogènes et progestatifs) peuvent en effet être perturbées par la pratique d’un sport.

Les femmes sportives se posent donc souvent les questions suivantes :

  • Comment et pourquoi le cycle ovarien influence-t-il la performance ?
  • Quelle influence l’exercice sportif ou l’entrainement exercent-ils sur le cycle ovarien ?

Ainsi, par exemple, selon la sportive, la performance est soit inchangée au cours des règles soit légèrement plus basse. La période prémenstruelle et son lot d’inconvénients sont aussi des sources de perturbation de la performance accomplie par la femme sportive. C’est par exemple souvent le cas si une forte motivation est requise.

Il y a donc nécessité de tenir fortement compte des spécificités physiologiques de chaque femme dans la préparation et la rééducation de la femme sportive.

La physiologie de la femme et le sport

Il est commun dans le monde du sport (entraîneurs, athlètes, kinés…) de croire que l’absence des règles lors du cycle ovarien (ou que la femme sportive ait des cycles peu fréquents) est une bonne chose. En effet, l’absence de syndrome prémenstruel et de douleurs est bien pratique.

Cependant, cet état de fait peut être générateur de fractures de fatigue, dont la cause n’est autre que la baisse prolongée des œstrogènes. Celle-ci provoque un risque de déminéralisation osseuse et par conséquent un risque de contre-performance.

La relation entre le sport, la femme et le masseur kinésithérapeute ne se résume pas à la prévention et à la rééducation du périnée.

Il y a énormément de critères à prendre en compte :

  • la période de la viede la femme sportive : croissance, puberté, contraception, grossesse, vieillissement, ménopause, grand âge ;
  • le niveau de pratique : est-elle une sportive de haut niveau, une sportive de loisirs, une sportive d’entretien… ;
  • quelles sont ses habitudes en termes d’alimentation, d’hydratation, de récupération ;
  • quelle est sa posture, comment respire-t-elle, son niveau d’enraidissement, quelle est sa musculature…

 

La rééducation doit être totalement adaptée pour chaque femme sportive selon les différents moments de sa vie et ses propres spécificités. Il est important que le praticien sache construire une préparation physique spécifique de la femme qui pratique un ou des sports, ou qui souhaite s’y (re)mettre.

L'anticipation motrice

La coordination motrice est la capacité d’effectuer des gestes précis dans l’espace. Un geste qui paraît simple requiert cependant l’intervention d’un nombre important d’organes et de régions du cerveau.

L’anticipation motrice s’acquiert avec l’apprentissage du geste, puis l’entraînement pour le perfectionner et l’automatiser en quelque sorte. La répétition d’un geste par une sportive lui permet de l’imprimer dans sa mémoire. Elle débouche sur l’acquisition des automatismes indispensables à de nombreux sports.

L’entrainement et la correction de postures se traduisent par une efficacité améliorée, mais aussi par une économie de gestes et une anticipation motrice : la femme sportive procède à des ajustements préparatoires au niveau de la posture pour pouvoir exécuter parfaitement un enchaînement de gestes.

Musculature posturale

Les muscles posturaux sont bien entendu les muscles profonds :

  • de la ceinture abdominale (transverse, grand droit, obliques…),
  • du dos : les lombaires, muscles inter et para vertébraux…),
  • de la hanche (psoas…),
  • des fessiers (muscle pyramidal..),
  • du plancher pelvien.

 

Le masseur kinésithérapeute doit être en mesure d’évaluer et d’effectuer la prise en charge des problèmes posturaux et donc de musculature posturale chez la femme et en particulier chez la sportive. Il doit être apte à déterminer les recommandations visant à prévenir ou à corriger ces problèmes.

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